Une économie de la contribution
Le capitalisme ne prends soin ni de la terre, ni de ses salariés, ni de ses clients. Son comportement est fondamentalement entropique et ceci dans tous les domaines : destruction des ressources, du climat, de la biodiversité, des savoir-faire, des savoirs vivre, des savoir être, ... En attendant qu’il s’écroule sous l’effet de la crise que va engendrer la suppression de millions d’emplois du fait de l’automatisation (robots + algorithmes de l’intelligence artificielle), il faut travailler à la mise en place d’un autre modèle économique fondé non plus sur la valeur économique (valeur d’usage ou valeur d’échange) mais sur les savoirs.
Alors que le système actuel ne fait que comptabiliser la valeur économique des biens et services, quelle que soit leur utilité ou leur nuisance, l’économie contributive va promouvoir les biens et services négentropiques et le développement des « capabilités » au sens d’Amartya Sen. Elle va devoir mettre en place un cadre conceptuel pour suivre et mesurer ses effets (sur le modèle de l’Indice de développement humain (IDH) prôné par l’ONU.